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# Jeudi 15 juillet 2021
Je me suis remis à écrire depuis lundi. J'ai relu hier ce que j'avais écrit depuis deux jours et le résultat n'était pas mauvais.
Je crois que j'ai trouvé la "voix" de [[@Lao 👤|Lao]] : il raconte ses aventures à un auditoire, d'où la présence d'interjections, de prises à partie, etc. ([[@Kaecilius Hostilianus 👤|Kae]], pour sa part, raconte son récit par écrit et évite le registre familier.)
Il faudra certainement que je révise les chapitres précédents de Lao pour réinjecter un côté un peu plus oral (mais quand même soutenu à certains moments, car je ne veux pas réécrire le prologue).
Sur ce point, voir [[2021-07-08_0716 Notes sur la narration]]
### **Leçon du jour**
Hier, je n'étais pas d'humeur à écrire. J'ai préféré relire ce que j'avais tapé lors des deux séances précédentes.
Aujourd'hui, très fatigué, j'ai aussi été tenté de sauter ma séance d'écriture. Après avoir attendu plus longtemps que d'habitude dans la salle-à-manger, je suis quand même monté à mon bureau avec comme seule consigne : "écris une phrase ou un paragraphe". Au final, je crois bien avoir écrit davantage...
Mais peu importe la quantité, ce qui importe, c'est que je dois toucher à mon manuscrit tous les jours, même quand l'envie n'y est pas et que la fatigue embrûme le cerveau.
Je ne dois pas seulement penser à mon histoire (et travailler sur Obsidian, par ex.). Non, je dois écrire un morceau du récit, ou reprendre ce qui a été écrit.
Non seulement, je reste en contact avec mon histoire, mais surtout : je fais fonctionner ce muscle qu'est l'écriture. Je manie ma langue. Je réactive mon vocabulaire, mes outils pour la fiction.
Si j'arrête plus d'une journée, l'expérience m'a montré que le projet court le risque d'être remisé. Une semaine passe vite, et puis c'est fini.
Je note cela ici dans l'espoir que je n'oublierai pas cette leçon (*wishful thinking*) !
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