# Semaine du 28 octobre 2024 *Ces entrées appliquent l’orthographe rectifiée. Adieu les petits accents circonflexes ! Pour recevoir gratuitement ma newsletter qui propose une édition mensuelle de ce Journal, c'est par [ici](https://enzodaumier.substack.com).* ## Mardi 29 octobre Le changement d’heure perturbe les chats (et leurs maitres), qui viennent réclamer leur nourriture une heure plus tôt que d’habitude. Je suis tenté de leur apprendre à lire l’horloge, mais les connaissant, ils seraient capables de commencer leur réclamation plus tôt encore : il semble que la nourriture n’arrive jamais assez vite dans cette maison, et ce, quelle que soit la saison. --- ## Mercredi 30 octobre Peut-être arrive-t-il un moment dans notre vie où il n’est plus possible d’accroitre notre angoisse existentielle. La coupe est pleine, nous avons atteint le point de saturation. Cette année, c’est ce que les élections américaines m’inspirent. Pourquoi devrais-je m’angoisser du retour possible de Donald Trump alors que les rues de Valence sont dévastées par des inondations mortifères ? La maturité, peut-être même la sagesse, consiste à accorder, en son for intérieur, moins de place à la folie des autres. L’état du monde m’attriste, mais il ne me revient pas de le porter sur mes épaules. --- ## Jeudi 31 octobre « Réduisez votre vie à ce moment précis. Votre situation peut être remplie de problèmes — c’est le cas chez la plupart des gens — mais déterminez si vous avez un problème en ce moment. Pas demain ou dans dix minutes, mais maintenant. Avez-vous un problème maintenant ? » (Eckhart Tolle, *Le pouvoir du moment présent*) --- ## Vendredi 01 novembre J’aime Manchester. C’est une très belle ville, qui donne l’impression d’être une grande métropole, un peu comme Londres, mais dans le nord de l’Angleterre, avec ses hauts bâtiments hérités de la révolution industrielle. C’est dynamique, ça construit de partout. C’est certainement le genre d’endroit où j’aurais aimé vivre il y a dix ans.  Nous avons conseillé à mon beau-père d’y aller faire un tour, car il peine à faire le deuil de Londres, qu’il a dû quitter cet été, après y avoir passé toute sa vie. Manchester lui conviendrait sans le moindre doute, et serait davantage dans ses moyens, mais il ne nous écoute pas. On ne peut pas faire le bonheur des gens malgré eux. Qu’il se morfonde donc en Oxfordshire ! --- Navigation : [[20_PublicDiary]] [[Semaine du 2024-10-21|Semaine précédente]] - [[Semaine du 2024-11-04|Semaine suivante]]